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Mistery

29 novembre 2013

Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi

Tu étais un Ange parmi les Hommes, tu as pris tes ailes pour t’envoler. Et je reste seule sans savoir quoi faire pour effacer cette peine qui me submerge. J’ai perdu mon deuxième père, il ne me reste que mes souvenirs pour me raccrocher à toi. Mais ces souvenirs font mal, ils sont comme des poignards qui transpercent mon cœur et me rappellent que tu n’es plus.

Je voudrais t’appeler, ton numéro est toujours sur mon téléphone. Je te demanderai si tu n’as pas trop souffert en partant, si tu te sens bien là où tu es maintenant. Mais je ne trouverai personne au bout du fil, juste le vide, celui qui m’écrase depuis ce 18 Octobre où tout s’est arrêté. Chaque semaine, je refais la route jusqu’à chez toi pour aller voir Mamie et chaque fois je revis ce moment douloureux d’attente. Maman m’avait appelé au moment où je partais de chez moi pour me dire que les pompiers étaient en train de te faire un massage cardiaque. Ces 3 Km ne m’ont jamais semblé aussi longs, je voulais que ce ne soit pas vrai, que ce ne soit pas fini. J’aurais tant voulu être avec toi, que tu ne sois pas seul.

 

Maintenant la vie continue, parce qu’il le faut bien. J’essaye d’être heureuse, tu n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement. J’y parviens quand je suis entourée ou quand j’occupe mon esprit mais lorsque mes pensées se portent vers toi, j’ai comme un énorme trou à la place du cœur. Et ça fait tellement mal. Tu crois que cette douleur finira par s’en aller ?

 

Je viens de relire le livre dont le nom de mon post est tiré. Il ne m’avait pas trop plu la première fois où je l’ai lu, il y a quelques années. Maintenant c’est différent, je le comprends. J’aurais préféré vivre dans l’ignorance encore quelque temps.

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9 juin 2012

Petit passage

J'ai abandonné ce blog depuis quelques mois, je reviens y faire un petit tour aujourd'hui. Je ne crois pas revenir régulièrement mais simplement quand l'envie m'en prendra, tant pis s'il se passe des mois avant le prochain message.

L. est sur Paris pour passer ses exams et j'attend impatiemment ce soir pour aller la cherche à la gare. Elle me manque tant... J'ai hâte de profiter des quelques heures qui nous sont accordées. On n'aurait normalement pas dû se voir ce week-end alors je vais prendre ces trop courts moments comme un cadeau.

Les mois passent et notre relation se renforce encore. On croit ne pas pouvoir aimer plus, être arrivé à une limite et puis on se retourne quelques mois plus tard pour se rendre compte qu'on aime plus fort, plus grand, plus... tout. L'Amour est la seule ressource inépuisable, L. me le montre chaque jour qui passe.

Je voudrais tout lui offrir, l'émerveiller chaque jour, la surprendre à chaque baiser, la subjuguer à chaque étreinte... Je l'aime tellement...

5 septembre 2011

Déjà 3 ans...

A l'heure où ce message est publié, je suis chez mon L. pour fêter nos 3 ans. Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne les ai pas vu passer. J'ai chaque fois l'impression que l'on en est qu'au début, toujours à la découverte de l'autre, toujours surprises par l'intensité de nos sentiments et de nos émotions.

C'est fou comme elle me rend heureuse, c'est fou comme je l'aime...

Elle est mon petit ange et j'espère qu'elle voudra m'envelopper de ses ailes encore longtemps...

1 septembre 2011

Et on recommence...

Les vacances se terminent dans quelques jours pour moi mais avec L. on a déjà recommencé notre cycle infernal depuis Dimanche dernier. Je l'ai de nouveau emmenée à la gare, sachant que je ne la reverrai que le week-end suivant. C'est reparti pour les semaines de manque à attendre impatiemment le week-end pour retrouver "Notre Ile" dans ses bras.

Ces vacances ont été merveilleuses. Je ne peux décrire le bonheur de m'endormir auprès d'elle et de pouvoir la serrer contre moi à mon réveil. Je rêve de cette vie où tous ces petits moments partagés seront mon quotidien et ne s'égraineront pas seulement au grès de nos vacances ou de nos week-end.

C'est dur de penser que l'on devra vivre à ce rythme encore quelques années et c'est bien pour ça que j'essaye de ne pas trop y songer. Je vis au rythme de nos week-end, passant la semaine à rêver à notre vie à 2 mais sans trop penser au temps qui nous sépare de cette vie. Après tout, on a de la chance de s'être trouvé alors je préfère penser à cette chance plutôt que de m'attarder sur le seul point négatif dans notre situation. Je suis plutôt une femme pessimiste en règle générale mais il s'avère que dans ce cas-là, je joue les optimistes. En ce qui me concerne, seul le temps nous sépare de notre vie à 2, rien ne pourra nous empêcher de la vivre. Bien sûr, il y a ce manque qui nous écrase pendant la semaine, la tristesse d'être loin l'une de l'autre, l'envie irrépressible que les week-end durent plus longtemps, les blues du Dimanche soir... et j'en passe. Mais ces difficultés ne sont rien face à la puissance de notre amour. Je vais passer pour une naïve (alors que je suis en général plutôt cynique) mais je pense que tant que l'on s'aimera, on pourra surmonter toutes les difficultés. Tant que la flamme qui brule dans nos coeurs sera incandescente, elle consummera tous les obstacles. La seule chose qui pourrait nous séparer, ce serait qu'un jour elle disparaisse.

11 juin 2011

Grandir trop vite ?

Hier, une personne que je rencontrais pour la 1ère fois m'a fait une remarque qui m'a fait réfléchir. Durant l'entretien, on en est venu à parler de ma grand-mère et selon elle, cet accident m'a fait sauter une étape, passer de l'enfance à l'âge adulte sans passer par la case adolescence.

J'y pense encore aujourd'hui, à cet évènement, à ce qui s'est passé ensuite et en quoi ça a pu façonner ma personnalité.

Je me rappelle encore (et je m'en souviendrai sans doute toute ma vie) de cette journée. J'étais en 6ème, ma grand-mère devait venir me chercher, comme chaque midi. Je suis sortie du gymnase et je l'ai attendue. Au bout de 10 minutes, je sentais que quelque chose n'allait pas, elle n'était jamais en retard, elle aurait eu trop peur de me laisser attendre seule. Une heure plus tard, toujours personne. A cette époque, je n'avais pas de portable donc je ne pouvais joindre personne. Alors, je suis retournée au collège, je voulais utiliser leur téléphone. C'est la directrice qui m'a accueillie, elle m'a dit qu'il était arrivé quelque chose à ma grand-mère et qu'on allait venir me chercher. C'est ma tante qui est venue, elle m'a ensuite laissée avec mon grand-père. Je me souviens encore de ce qu'il avait cuisiné, des pâtes et un poisson cramé que je me suis forcée à manger car je ne voulais pas accentuer la peine que je lisais déjà dans ses yeux.

Il m'a fallu écouter aux portes pour savoir ce qui se passait. Ma grand-mère avait fait une rupture d'anévrisme, elle était dans le coma. Ma famille devait décider s'il fallait l'opérer ou pas sachant que l'opération était sa meilleure "chance" mais qu'elle avait aussi 1 chance sur mille d'y survivre.

Le jour de l'opération, j'étais retournée au collège. Il avait neigé et dans la cour tout le monde s'amusait à se lancer des boules de neige. Moi j'étais ailleurs, avec elle. Du haut de mes 11 ans, je culpabilisais. J'étais certaine que c'était de ma faute si elle en était là, j'avais peut-être été trop méchante, je lui en avais trop demandé... J'ai grandi avec cette culpabilité au fond de moi et même si maintenant je sais que je n'ai pas pu causer cette rupture d'anévrisme, il reste une part de moi qui ne se pardonne pas.

Par la suite, ma grand-mère ne pouvant plus s'occuper de nous, il a bien fallu qu'on se débrouille. Chaque semaine, c'était moi qui allait faire ses courses. Le midi, mon frère et moi sommes d'abord restés à la cantine et par la suite, c'était moi qui m'occupais de nous préparer à manger. Le soir, en rentrant, je m'installais de suite à table pour faire mes devoirs, jamais personne n'a eu à me demander de les faire. On m'a toujours décrite comme l'étudiante modèle et même, selon ma mère, la fille modèle. Toutes les conneries que l'on peut faire à l'adolescence, je ne les ai jamais faites. C'est bête mais il m'est arrivé de me dire que je ne voulais pas qu'une autre de mes conneries retombe sur un membre de ma famille. Ça m'est revenu en y repensant depuis hier, je ne sais pas trop comment j'en étais venue à penser ce genre de choses.

En tout cas, vu ainsi, c'est clair que je n'ai pas vraiment vécu mon adolescence, j'ai appris très vite à être responsable ou plutôt, ça s'est imposé à moi.

Peut-être que c'est cette construction personnelle qui fait que je suis aussi exigeante avec moi-même, que quoi que je fasse, je n'en suis jamais satisfaite. J'en arrive presque à me dire que cette part de moi qui ne s'est jamais pardonnée, me répète constamment que rien ne sera jamais assez bien pour compenser le mal que j'ai fait.

C'est peut-être aussi pour ça que je suis aussi intransigeante avec les autres parce que je ne me suis jamais autorisé à sortir du droit chemin alors pourquoi eux le pourraient ?

Et ben, ça fait beaucoup de réflexions pour une remarque lol. Je ne crois pas vouloir changer celle que je suis, j'aime ma personnalité telle qu'elle est mais peut-être qu'il faudrait que j'apprenne quand même à être plus souple et ça, c'est pas gagné.

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29 mai 2011

Il Nous Faut Du Temps...

Encore un week-end qui se termine, un week-end qui s'est écoulé trop rapidement à rajouter à tant d'autres avant lui. Et une semaine qui se profile, une semaine qui sera comme les précédentes, longue et accompagnée d'un manque dont je ne pourrai me défaire.

En rentrant tout à l'heure, j'ai entendu une chanson que je commence à apprécier et qui me reste dans la tête.

 

 

 

Elle me fait penser à nous parce qu'on est déjà tellement bien ensemble mais je sais que je serai encore plus heureuse lorsque je pourrais partager son quotidien. Il y a tellement de choses que je rêve de réaliser avec elle; une maison, une vie à deux, un jardin où l'on pourra passer nos soirées d'été simplement toutes les deux, heureuses de la vie que l'on mène; des semaines passées ensemble, des journées à penser à elle, comme maintenant, mais en sachant que le soir venu ce sont ses bras que je retrouverai en franchissant la porte; des nuits passées contre la chaleur de son corps, des réveils en douceur par la sensation de ses lèvres sur les miennes, des soirées à savourer ce sentiment de pleinitude d'être avec la personne qu'on aime...

Ces rêves sont loin, il nous faut du temps, de la patience dans les moments où le manque se fait trop lourd. Mais surtout, il faut que l'on continue de rêver car j'ai l'intime conviction que ces rêves se réaliseront et que ce sera encore plus beau que ce que l'on espérait.

1 mai 2011

Elle me manque...

Depuis Jeudi dernier, on ne s'était pas quitté avec L. Quand je rentrais du boulot, elle était là pour m'accueillir, pour m'embrasser. Juste avant de repartir travailler, je me blottissais dans ses bras. Le soir, on s'allongeait l'une contre l'autre et on discutait jusqu'à ce qu'il soit l'heure pour moi de dormir. J'ai aimé ces moments, j'étais si bien dans ses bras. Et puis, ça m'aidait à passer les heures de travail de penser que j'allais la retrouver en rentrant. Pendant le week-end, on a pu profiter pleinement d'être ensemble, on a aussi vu mon neveu. Je suis contente car L. est de plus en plus à l'aise avec lui, il faut dire qu'il serait difficile de ne pas l'adopter.

Mais ce week-end s'est terminé un peu bizarrement me laissant une impression d'inachevé. Maintenant, elle me manque plus que tout. Je redoute le moment où je vais m'allonger dans mon lit et vivre le vide de son absence. Impossible de me blottir dans ses bras si elle n'est pas là. C'est pourtant le seul endroit où je me sens parfaitement bien, sans aucune de ces pensées parasites qui viennent hanter mes journées.
Alors je me suis réfugiée sur le net, à la recherche d'un peu de musique pour adoucir ma peine. Et je suis tombée sur cette chanson.

 

 

 

Et elle m'a fait penser à L. Je voudrais tant lui faire comprendre une fois pour toute que je l'aime, que je la désire plus que tout, qu'elle me manque dès l'instant où elle me quitte, que j'attend toute la semaine de pouvoir la retrouver, que je ne cesse de penser à elle... Je n'arrive pas à le lui faire intégrer, ce n'est pourtant pas faute d'essayer mais j'ai l'impression de devoir chaque fois échouer lamentablement. Comment lui faire ouvrir les yeux sur mes sentiments ?  Comment lui montrer qu'elle est exceptionnelle et que c'est pour cette raison que je suis follement amoureuse d'elle ?

20 avril 2011

Manque de temps

Dernièrement, chaque billet que j'essaye d'écrire commence par ce constat que j'ai de moins en moins de temps pour venir sur le net, je ne commente même plus sur mes blogs préférés alors que de nombreux sujets me font réfléchir, sourire, m'attendrir...

Au boulot, c'est la folie je ne sais plus où donner de la tête. Quand à mon temps en dehors du boulot, je le consacre pleinement à ma famille, à mon neveu et à mon L.

Niveau boulot, un des prothésistes avec qui j'ai sympatisé m'a dit et répété il y a quelques semaines que je ne devais pas me prendre la tête au sujet des patients, que d'ici un an je ne saurai plus où les mettre. Il s'avère qu'il s'est trompé sur le délai puisque je suis déjà bien chargée de ce côté-là. Il y a un an je passais mon temps à me plaindre de ne pas beaucoup travailler, je ne voyais pas comment je pourrais m'en sortir à ce rythme-là alors maintenant que tout change, je ne vais pas me plaindre. Mais même si j'essaye tant bien que mal d'afficher une confiance de façade devant les autres, ce que je ne leur dis pas c'est que j'ai parfois l'impression d'être une impostrice. Que ce soit mes profs à la fac, les dentistes avec qui je travaille, ce prothésiste, un nombre croissant de patients, ma famille, L... ils me voient comme une personne bien et également une bonne praticienne. Mais moi, j'ai l'impression de ne pas mériter cette confiance, c'est comme si j'attendais le moment où ils se rendraient compte de leur erreur, comme si je savais que je ne pourrais pas l'éviter. D'où me vient cette impression sur moi-même, je ne sais absolument pas, c'est ce que j'éprouve depuis mes études déjà alors ça ne va pas changer du jour au lendemain. Qui a raison ? Les autres ou moi ? J'imagine que l'avenir me le dira. Toujours est-il que je m'engage dans une autre voie au niveau du travail, une autre approche, un autre type d'activité qui me plait beaucoup plus mais qui dans le même temps m'angoisse car je ne sais pas si je suis digne de la confiance qu'on m'accorde.

Pour le reste, L. et moi on s'accorde un long week-end, loin de toutes ces considérations. J'ai bien conscience qu'il passera encore à la vitesse de l'éclair mais j'ai hate d'y etre. Elle me manque de plus en plus durant la semaine et j'ai de plus en plus de mal à vivre loin d'elle. Ce rêve de vivre ensemble, c'est fou comme j'ai envie de le réaliser, je n'ai peut-être jamais rien désiré aussi fort (à part elle évidemment). Et pourtant, la patience va devoir être mon alliée et je sais qu'elle ne voyage jamais sans son acolyte, le manque.

Pour finir ce billet, je passe pas mal de temps avec mon neveu depuis quelques temps. Ces moments avec lui sont de vraies bouffées d'oxygène, il est merveilleux. C'est fou comme il peut être réceptif, à chaque fois que j'ai un petit coup de mou, il vient me faire un calin, un bisou ou il me sort son fameux "t'aime Maga'i". Ca me rebooste immédiatement. Il en fait de même avec ma grand-mère, quand on va chez elle il veut lui faire plein de bisous, de calins... c'est tellement attendrissant. Il arrive à la faire sourire et ce spectacle est un cadeau qui nous est offert à chaque fois car ces sourires sont peut-être le dernier lien que l'on a avec elle. D'ailleurs, elle a surpris les médecins qui pensaient qu'elle ne tiendrait pas jusque-là, elle n'est plus que l'ombre d'elle-même mais elle s'accroche toujours. Pourquoi s'inflige t'elle encore cette vie de souffrances ? Qu'est ce qui la retient ? Nous certainement. Tout ce que j'espère c'est qu'elle trouve encore quelques secondes de bonheur dans son cauchemar.

 

 

13 mars 2011

Mes Sens Révélés

On dit souvent qu'il faut perdre quelque chose pour se rendre compte à quel point ça nous était indispensable. Et une fois de plus je ne suis pas d'accord. On peut s'en rendre compte quand cette chose est sublimée. C'est ce qui arrive à ma vie depuis que je suis avec L. Et aujourd'hui c'est à mes sens que je pense. Bien sûr, j'ai toujours eu conscience de leur utilité au quotidien mais avec L., ils deviennent les vecteurs de sensations fabuleuses, d'émotions incroyables dont je suis devenue totalement dépendante.

Commençons par la Vue. Là c'est évident. Ce sens m'a permis de poser mon premier regard sur une femme magnifique dont je n'osais rêver qu'elle me laisserait partager sa vie. Et puis, avec l'évolution de notre relation, ce sens m'a permis de plonger mes yeux dans les siens, de laisser glisser mon regard sur ses courbes voluptueuses...

Continuons avec l'Odorat. Avec ce sens, je me suis laissée envouter par son parfum, puis celui de sa peau avec lequel je m'ennivre chaque fois qu'elle m'en laisse la chance...

Enchaînons avec l'Ouïe. Ce sens m'a fait découvrir l'harmonie de sa voix, de son rire que je ne me lasse pas d'entendre. Et puis, il m'offre la joie d'entendre ces petits bruits si précieux qui me montre que je ne la laisse pas indifférente.

Attardons nous quelques secondes sur le Goût. La première fois qu'elle l'a sublimée c'était lorsque mes lèvres ont pour la première fois rencontrées les siennes. Depuis, c'est chaque fois un délice dont je ne cesse de me délecter. Ce sens me permet également de profiter de la saveur si particulière de sa peau...

Enfin, terminons avec le Toucher. Ah la la, le Toucher... Quelle cascade de sensation lorsque mes mains effleurent sa peau, parcourent ses courbes, cheminent tout le long de son corps... Et que dire lorsque ma peau rencontre la sienne, me submergeant totalement...

 C'est fou comme mes sens ont pris une toute autre ampleur, chacun s'entrecroisant, se confondant, se transcendant... Ces quelques lignes ne sont qu'un échantillon de ce qu'elle me fait ressentir et pourtant c'est déjà incroyable à vivre. Je suis devenue l'esclave de mes sens et elle seule a le pouvoir de me libérer.

 

Comme toujours, elle me manque et j'attend ma prochaine libération avec impatience... Et comme j'avais besoin de rire en rentrant chez moi, je me suis changée les idées avec ça.

 

 

6 mars 2011

Toujours ce manque

Cette après-midi, pour la première fois depuis longtemps, j'étais seule chez moi. J'ai dû partir plus tôt car L. mangeait avec ses parents ce midi. Et le moins que l'on puisse dire c'est que je me suis ennuyée sans elle. J'aime ces dimanche après-midi où l'on est juste ensemble, même si je sais que ce sont les derniers instants de nos week-end et qu'ils passent à une vitesse folle. J'aime cette façon particulière de nous dire au revoir, comme si l'on voulait repousser encore un peu l'arrivée de ce manque qui nous colle à la peau durant la semaine. Aujourd'hui, notre au revoir a été précipité, comme baclé, laissant un gout d'inachevé à ce week-end.

J'ai envie de la retrouver, de retrouver ses bras. Mais je vais devoir m'armer une nouvelle fois de patience, une grosse semaine de travail se présente à moi avant de pouvoir revivre le bonheur d'être avec celle que j'aime.

Et puisqu'hier elle m'a demandé pourquoi je restais avec elle, je lui répondrai tout simplement que c'est parce que c'est elle que j'aime, c'est elle que je veux, peu importe nos quelques divergences d'opinion, ce qui compte c'est l'amour qui nous unit et le bonheur qu'on éprouve en le vivant.

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